WAICF – World AI Cannes Festival a marqué la ligne d’arrivée de cette semaine marathon dédiée à l’IA, et Julie Carel a été ravie d’échanger sur l’IA responsable et la propriété intellectuelle aux côtés de mes co-intervenants Richard Mollet, Edoardo Raffiotta, Nia Cross Castelly et Russ Whitman.

Julie Carel :
« Voici les principaux enseignements de nos échanges :
⚫ L’adaptabilité du droit d’auteur : le concept même de droit d’auteur n’a pas besoin d’évoluer ; il est capable de s’adapter à de nouveaux contextes, comme l’IA.
⚪ De nouveaux modèles de partage de revenus : les fournisseurs de contenus protégés savent désormais parfaitement la valeur que représente leurs données pour l’entraînement et l’inférence des modèles d’IA. De leur côté, les développeurs de modèles d’IA conçoivent des techniques nécessitant moins de données mais de meilleure qualité, et manifestent une volonté accrue de les rémunérer.
⚫ La transparence comme pierre angulaire : l’AI Act a posé les bases et les principes d’une IA responsable. L’AI Office travaille désormais sur des documents d’application concrets. In fine, l’efficacité de la transparence dépendra de la volonté des acteurs à mettre en œuvre ces règles. »